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Comment éviter les produits spiritueux trafiqués ? [167/365]

Voilà le livre qui fait suite à mon carnaval d’article sur les spiritueux trafiqués. Ce livre est l’aboutissement du carnaval d’article que j’ai lancé début décembre 2018 pour inviter des blogueurs à nous expliquer comment ils voient les spiritueux fabriqués, trafiqués. Je voulais au travers de ce carnaval trouver des astuces et une aide pour accompagner les jeunes amateurs dans la découverte des spiritueux afin qu’ils ne se fassent pas avoir par des produits qui ne sont pas naturels et comprendre ce que sont ces produits. Et cela que ce soit dans les eaux-de-vie, le vin ou la bière.

Avec moi, 3 autres blogueurs ont participé à ce carnaval d’articles. Et nous avons réuni 5 articles dans ce livre qui je l’espère vous sera très utile pour bien choisir vos alcools.

Les articles sont les suivants :

Attention, ce livre n’est pas un guide pour devenir un expert et encore moins un livre pour expert. C’est un livre pour les jeunes amateurs qui entre dans un univers truffé d’embûches. Souvent, les débuts sont chaotiques et peuvent décourager une passion naissante. Nous espérons avec ce livre vous donner les armes qui vous permettront de vous défendre contre les embûches de départ. N’oubliez pas avant tout de vous faire plaisir.

Vous pouvez télécharger le livre en cliquant sur ce lien.

Vous pouvez aller lire ces articles directement sur les blogs de leurs auteurs ou en téléchargeant le livre qui les rassemble.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Si vous voulez vous faire une idée du contenu de ce livre, voici leurs introductions :

Dictator, Zacapa, Don Papa et blablabla…

Dans une société où le consommateur souhaite de plus en plus de transparence face aux dérives des industriels, pourquoi le milieu du rhum ne se mobilise-t-il pas ?

En effet, un excellent article de du Rhum.com a mis en lumière ce secret de polichinelle : certains rhums seraient modifiés pour en améliorer le goût.

Dans l’industrie alimentaire, cela est monnaie courante donc il semble finalement assez logique que cela se retrouve dans un produit comme le Rhum, dont la législation est assez souple.

Le rhum souffre d’un manque évident de transparence. La Martinique et la Guadeloupe ont fait avancer les choses en créant une AOC pour la Martinique et une IGP pour la Guadeloupe. Plus récemment, Luca Gargano ( Velier) et Richard Seal (Foursquare) ont tenté de faire évoluer la législation en proposant une classification plus claire des rhums selon leur méthode de distillation. Mais cela reste trop anecdotique dans le milieu.

Cela ne répond pas aux attentes des consommateurs qui aimeraient certainement être informés d’un éventuel ajout de glycérol par exemple, un agent permettant d’améliorer la texture du rhum et de lui apporter un côté sucré. Même chose avec la Vanilline…etc., etc..

Vaincre sa Cavistophobie !

Cela ne peut plus durer ! Vous devez admettre la vérité. Vous êtes victime de cavistophobie ! Rien à faire, il est pour vous impossible de pousser la porte d’un caviste. Voici un petit manuel afin de pouvoir aller chercher le conseil si précieux pour vos diners en ville.

C’est quoi la cavistophobie ?

Étant moi-même caviste, je ne pouvais imaginer qu’une telle phobie puisse exister. Et pourtant, depuis que je me suis attelé à écrire ce blog, je me rends compte que la plupart des amateurs de vin n’osent pas aller chez le caviste, car ils s’imaginent ne pas connaître assez le jargon vinicole pour échanger avec un caviste. Ils ont peur d’être ridicules, de payer trop cher, d’avoir des vins trop techniques… ou mille autres raisons. Je ne juge pas, car je n’y connais rien en mécanique et j’ai toujours une appréhension quand je dois envoyer ma voiture au garage !

Il existe des centaines de milliers de domaines, de bouteilles et chaque caviste en a forcément une qui vous correspond.

Si vous êtes dans cette situation, cet article est fait pour vous. Si ce n’est pas le cas, partagez avec ceux de votre entourage, car le monde serait meilleur si tout le monde avait son caviste !

15 changements incroyables dans votre vie quand vous arrêterez de boire du Baron de Lestac !

Vous aimez boire un bon verre de vin de temps en temps. Cela vous permet de relaxer après une journée de travail ou encore de partager un bon repas fait maison avec de la famille ou vos amis.

Vous avez pris le temps d’aller chercher un bon gigot chez votre boucher. Vous achetez des superbes légumes de saison chez votre primeur.

Depuis quelque temps, vous avez pris de nouvelles habitudes. Vous vous efforcez de mieux consommer. C’est décidé, moins de supermarchés, plus de circuits courts.

Et déjà pour ça, je tiens à vous dire à quel point vous êtes incroyable.

Le seul souci avec ce nouveau mode de vie sans supermarchés, c’est que vous ne trouvez plus votre Baron de Lestac. Vous recherchez donc un équivalent à votre habituelle bouteille de vin.

Seulement, en vous baladant de blog en blog, vous vous rendez compte que ce vin n’est pas si formidable que ça. En effet, beaucoup de gens vous racontent que ça n’est pas si bon que ça !

Produits chimiques, pesticides et fongicides sont retrouvés dans le vin. Des copeaux de chêne sont ajoutés pour donner le goût du fût de chêne. Autant vous dire tout de suite que ce vin-là n’a pas connu beaucoup de terroir.

Ceux que l’on appelle « vins de marques » (Mouton cadet, Roche-Mazet, Baron de Lestac) sont des vins fabriqués comme des yaourts aux fruits : avec des exhausteurs de goût et des parfums de synthèse.

Ces grands groupes fabriquent du vin comme du Coca ou du Nutella. Vous n’avez plus vraiment d’un produit issu de l’agriculture d’un vigneron et de son terroir.

Le seul problème, c’est que votre nez et votre palais se sont habitués à ses arômes chimiques.

Mais rassurez-vous ! J’ai la solution parfaite à votre problème. Ça ne sera pas facile tous les jours, mais je vous garantis que d’ici deux à trois semaines vous ne serez plus capable d’en sentir un verre.

Et pour cela, la méthode est très simple : concentrez-vous sur toutes les choses merveilleuses que vous allez découvrir.

Les modifications et corrections dans le vin

Merci de repasser sur ce blog ?

Je discutais hier avec une ancienne amie que je n’avais pas revue depuis de nombreuses années. Cette personne fait vraiment attention à ce qu’elle mange, et essaie toujours de consommer des produits de saisons, locaux et bios. Et pourtant, elle était persuadée que dans le vin… il n’y avait que du raisin.

Et après tout, c’est ce qu’on nous vend : le produit du terroir, les raisins que l’on récolte et qu’on laisse tranquillement en élevage dans des barriques pendant de longs mois (minimisant du même coup le travail du vigneron). Bien évidemment, ce n’est souvent pas aussi simple.

Je vous remets ci-dessous l’image iconique et très connue des vins S.A.I.N.S, qui montre les produits autorisés en vinification :

Bien entendu, ces intrants ne sont pas mis au hasard, et viennent souvent compenser une absence à la vigne. Sans bons raisins, pas possible de faire de bons jus de raisins fermentés.

Quand Régis du blog Rhum et Whisky m’a parlé d’une série d’articles sur les spiritueux « trafiqués », je me suis dit que ce pouvait être intéressant de parler du vin également. Sans doute que des techniques s’y rejoignent, mais c’est surtout la méconnaissance de beaucoup qui est commune à ces deux mondes.

L’anecdote qui a été la plus importante ici, et dont j’ai déjà parlé, concerne le père d’un ami, qui donne ses raisins en cave coopérative. Il fut invité un jour avec d’autres viticulteurs à une dégustation de trois vins. Trois verres furent amenés devant eux. Trois vins aux arômes totalement différents.

Et pourtant, l’oenologue leur annonça fièrement qu’il s’agissait de vins issus d’une même parcelle, du même « terroir », avec donc les mêmes raisins. Mais vinifiés différemment.

Attention, ici on ne parle pas de durée de macération différente, d’une effervescence, d’un élevage en barrique par rapport à l’inox etc. On était sur des vins des plus standards en termes de vinification, mais avec l’ajout de plusieurs intrants pour modifier l’équilibre.

Comment éviter les faux rhums ?

Ho, mais il est trop bon ce rhum, j’adore ça ?… Mais tu n’y connais rien, c’est un faux rhum?. N’avez-vous pas déjà rencontré cette situation dans des discussions avec de jeunes amateurs qui découvre que les rhums bourrés de caramel ne sont pas de vrais rhums ou qui pense encore que c’est ça le rhum ?

Vous êtes peut-être un tout jeune amateur de rhum. Imaginez, vous vous rendez au super marché. C’est toujours là-bas que vous achetez votre vin ou votre rhum. Après tout, en vin, il y a toujours une sélection intéressante qui vous a à chaque fois pleinement satisfaite, alors pourquoi changer de crèmerie.

Le rayon des rhums en super marché est assez variable. On peut en avoir beaucoup comme très peu et la variété est particulièrement limitée. Il y a de l’agricole, il faut le souligner, de l’Hispanique, pas mal de Spiced Rum et des arrangés. Les rhums anglais sont très peu représentés.

Ensuite, on peut oublier les rhums de vraiment bonne qualité.

Si vous avez peu d’expérience, le choix peut vous sembler difficile. Lequel choisir ? Vous vous dites certainement, « Ce n’est pas comme un petit vin, je ne vais pas perdre 5 euros si je choisis n’importe quoi. Là je vais perdre un minimum de 15 euros et plutôt 30 euros si je veux un rhum vieux. J’ai peur de choisir un mauvais rhum ».

Encore plus si vous ne vous y connaissez pas beaucoup. Vous pouvez demander conseil à un vendeur, mais vous êtes dans une grande surface, comment savoir si le préposé aux spiritueux est un véritable connaisseur. Saura-t-il vous guider en fonction de vos goûts, rien n’est moins sûr ?

Vous allez faire votre choix en fonction des informations données sur la bouteille, au packaging et peut-être arriverez-vous à avoir des informations sur internet pendant que vous faite vos courses.

Mais comment ne pas se tromper ?

Mais vous êtes peut-être un amateur un peu plus averti. Cela fait déjà quelque temps que vous vous achetez du rhum pour agrémenter vos soirées. Vous avez un choix qui vous semble intéressant dans votre bar. Vous en avez au moins testé une petite dizaine et vous voulez maintenant découvrir d’autres rhums plus intéressants. Vous vous dites que c’est le moment d’aller faire un tour chez un caviste pour avoir des conseils.

Pour avoir du rhum de qualité, des conseils et pouvoir goûter un ou deux rhums avant de pouvoir faire son choix, le caviste est l’endroit où il faut aller.

Mais vous avez tout de même peur de tomber sur un vendeur qui va vous vendre le premier truc sans intérêt qui est juste le rhum sur lequel il fait le plus de marge.

Vous en avez entendu des vertes et des pas mûres sur les cavistes. Et peut-être en particulier sur le rhum. Pour beaucoup de cavistes, le rhum n’est qu’un produit de plus pour attirer le chaland.

Mais vous vous dites qu’il doit bien y avoir des cavistes qui ont une bonne connaissance dans le rhum non.

Comment trouver un bon caviste ?

Conclusion

J’espère que cette lecture vous aidera à éviter les embûches qu’il est possible de rencontrer dans l’univers des spiritueux. J’espère qu’il répond aux principales questions que vous pouvez vous poser en tant que débutant, et surtout que vous pourrez maintenant choisir plus facilement un rhum ou un vin dont vous êtes sûr qu’il vous donnera du plaisir !

Un rhum partagé est un plaisir décuplé.

N’oubliez pas, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

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