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Whisky Live Paris 2018 [111/365]

L’un des plus grands salons de spiritueux d’Europe, le Whisky Live Paris 2018 nous a offert plusieurs nouveautés au grand plaisir des amateurs.

Mon premier Whisky Live Paris

Ce lundi 24 septembre, j’ai eu l’occasion de découvrir mon premier Whisky Live Paris. J’ai déjà eu l’occasion de faire un salon il y a 6 mois, le Rhum Fest Paris. À ce moment-là, j’étais encore en pleine découverte de l’univers du rhum. J’ai été très loin de faire le salon dans sa totalité. Pour ce Whisky Live Paris, j’étais bien mieux préparé.

Premièrement, grâce à mon blog, j’ai pu avoir une invitation pour la journée professionnelle. Je suis arrivé pour l’ouverture et je suis resté jusqu’à la fermeture. J’avais tout prévu pour profiter au maximum de la journée :

  • une petite bouteille d’eau ;

  • un sandwich pour le déjeuner ;

  • un peu de pain pour me nettoyer le palais au cours de la journée ;

  • mon appareil photo bien sûr ;

  • et un jeu de verrine pour récupérer des samples.

Il y avait pas mal de monde pour une journée professionnelle. Mais on m’a dit qu’il y avait encore bien plus de monde durant le week-end. Je me demande comment j’aurais pu me faufiler dans les allées tranquillement ce week-end. Je ne suis pas mécontent d’avoir pu profiter de la journée professionnelle.

J’ai fait un petit tour à la galerie des whiskies, assez rapide. Je suis plutôt whisky de grain et je n’en ai pas trouvé beaucoup. J’ai passé le plus clair de mon temps dans la galerie des rhums. Et je n’ai pas mis un pied dans le salon des cocktails. Je n’ai pas assisté à une master class, non plus. Faire le tour complet du salon en une journée était vraiment juste. Je n’ai pas non plus pu goûter à tout ce que j’aurais voulu. À un moment, mon palais était complètement anesthésié et je ne ressentais plus grand-chose. J’ai fini le tour des exposants en ne faisant que discuter et m’intéresser au produit sans les déguster.

Ce fut une journée très riche en découvertes et en rencontres. Malgré une activité très forte ces 6 derniers mois dans l’univers du rhum, j’ai encore énormément de choses à apprendre et à découvrir. J’ai l’impression que cet univers est infini et je trouve cela génial. J’ai eu l’occasion de faire beaucoup de découvertes lors de ce salon.

Mon parcours au Salon

Une arrivée classique, vérification de l’invitation et distribution des verres de dégustation. L’entrée était à l’étage de la galerie whisky, alors c’est ce que j’ai été explorer en premier.

Le Whisky Live en image et en musique

La galerie whisky

Je me suis essentiellement concentré sur la partie française. C’est chez eux que j’ai trouvé le plus de whisky de grain.

Première escale à la distillerie Armorik. J’y ai dégusté le Breizh, un whisky 50 % Malt et 50 % Grain bien fruité avec un joli boisé fumé. Je l’ai bien aimé, simple, fruité et très agréable en bouche. J’ai déjà l’Armorik double distillation, j’en ai déjà fait une note de dégustation. J’ai aussi dégusté l’Armorik Triagoz. C’est leur petite nouveauté. C’est un assemblage single Malt avec 18 % de tourbé. Vraiment superbe, le tourbé était juste délicat apportant ce côté herbacé et fumé très caractéristique, mais sans rien enlever au boisé. Il y a juste le côté malté qui est tout de même très atténué comme pour la plupart des tourbé que j’ai pu déguster. Cela en fait un tourbé très facile d’accès. J’aime bien le tourbé, mais c’est le cas de peu d’amateurs. Toutefois, je pense que beaucoup d’amateurs pourront entrer dans le monde du tourbé grâce à ce whisky. Moi, j’ai beaucoup aimé.

Je suis en suite allé à la Distillerie des Menhirs que je ne connaissais pas. C’est encore une distillerie bretonne. Ils font principalement leur whisky à partir de blé noir. Je n’ai pas spécialement aimé Whiskies Eddu, trop malté à mon goût. Mais le Ed Gwenn, un whisky d’orge, il était vraiment délicieux, bien fruité. Je l’ai bien aimé.

Par la suite, je n’ai pas trouvé de distillerie qui proposait des whiskies de grains. J’ai préféré regarder et préserver mon palais pour la galerie des rhums. Il y avait pas mal de distillerie de whisky venant du monde entier, mais surtout venant d’Écosse. Il y avait aussi des marques de cognac, d’armagnac et de Calvados. J’en ai fait le tour rapidement. Il me tardait d’aller explorer la galerie des rhums. Je suis resté 1h30 à la galerie Whisky.

La galerie des rhums

C’était le véritable intérêt de ce salon pour moi. J’y ai donc passé le reste de la journée. Je n’ai pas vu passer le temps.

Au premier stand, nous avions Clément, Admiral Rodney et JM.

Rhum Clément

J’y suis resté presque une heure. J’ai bien discuté et j’ai également presque tout dégusté. À commencer par Clément, le Clément Rhum Vieux Silver. Je ne le connaissais pas. C’est celui qui va remplacer le XO durant un temps. Plutôt sympa, agréable. Ce n’est pas celui qui m’a le plus marqué.

J’ai pris beaucoup plus de plaisir à la dégustation du Clément 10 ans et du Clément 2002. Deux petites bombes aromatiques en puissance. Du boisé et du fruité vraiment bien faits.

J’ai en suite dégusté deux Single Cask, le Clément Single Cask et le Clément Vanille Intense. Ils sont intéressants, mais pour des 10 ans d’âge, je les ai trouvés en dessous du Clément 10 ans et du Clément 2002.

Rhum JM

J’ai dégusté les JM avant les Admiral Rodney, voulais rester sur l’agricole. Chez JM, je n’ai pas eu l’occasion de déguster beaucoup de leurs rhums, alors je m’en suis donné à cœur joie. J’ai commencé par le meilleur, le JM multimillésime 2003, 2004 et 2005. Il est vraiment magnifique, un boisé très bien fait et un fruité délicieux.

Les 3 finish que j’ai dégustés ensuite n’étaient pas à la hauteur j’ai trouvé. J’aurais peut-être un autre avis en les dégustant à tête reposée. Je n’ai pas décelé les marqueurs particuliers que peuvent offrir ces rhums. Ils étaient très bons. Ils sont simplement trop subtils, je pense, pour pouvoir être appréciés dans une dégustation en salon.

J’ai ensuite dégusté le Joyau Macouba, je l’ai trouvé très sympa, mais sans plus. Maintenant que j’y repense en écrivant cet article, je pense que je suis un peu passé à côté. Il faudrait que je m’y replonge à tête reposée.

J’ai fini les rhums JM avec le millésime 2005. Un très bon rhum, très bien fait aux accents de boisé joliment épicés. Un bon petit plaisir, content de l’avoir découvert.

Admiral Rodney

Pour finir ce premier stand, j’ai été découvrir Admiral Rodney. Quand je dis que j’ai encore beaucoup à découvrir, c’est parce que sur ce salon, j’ai découvert plusieurs marques que je ne connaissais pas. L’Amiral Rodney en fait partie. Jamais dégusté, jamais entendu parler. Pourtant, j’ai trouvé ces 3 rhums plutôt sympas. Je n’en ai pas gardé un grand souvenir. Mais j’y ai pris du plaisir. J’y reviendrais prochainement avec la note de dégustation d’un de ces rhums.

Neisson

Le deuxième stand était pour Neisson. C’est une maison que je commence à bien connaître, j’ai plusieurs de leurs rhums blancs. Ils sont tellement bons. Ici, je n’ai donc fait que les vieux que je ne pratique que très peu.

Démarrage avec le millésime 2012 et effectivement, c’est magique. Ce parfum boisé où les esters sont joliment épicés. J’y suis resté un petit moment pour l’apprécier. En bouche, on sent que les watts sont bien présents, mais avec un boisé et un fruité très bien intégrés, c’est juste trop bon.

J’ai ensuite enchaîné les Neisson Vieux 12 ans, 15 ans et 18 ans. Ce sont des rhums assez chers et je ne pensais pas pouvoir les goûter de si tôt. Ils sont tous aussi magnifiques les uns que les autres. Ce sont des bombes aussi bien au nez qu’à la bouche, un véritable plaisir. Toutefois, mettre entre 300 et 500 euros dans ce genre de bouteilles cela me semble excessif. Ce sont des produits magnifiques. Il est sûr qu’après 18 ans, la part des anges est très importante et que cela explique en grande partie le prix de la bouteille. Mais cela reste trop cher pour moi. Je resterais sur des rhums plus accessibles même si je perds ensuite l’occasion de découvrir certaines merveilles.

Je me suis bien sûr penché sur les Profils. Il y avait le Profil 105, le Profil 105 bio et le nouveau Profil 107 qui n’est pas encore en vente. Je me fais de plus en plus plaisir à déguster des rhums Elevés Sous Bois (ESB). Ce sont tous trois de très bons rhums, je n’ai pas décelé de différence entre chaque. Il faudra que je les reprenne à tête reposée. Le côté boisé est bien présent et bien intégré. La canne fraîche se trouve encore un peu, subtilement pour apporter une belle fraîcheur à ce parfum. En bouche, c’est boisé et poivré. Il y a aussi de l’amande. J’ai adoré.

Foursquare

Après Neisson, j’ai été faire un tour pour repérage et je suis tombé sur Yann Lef et un ami. Nous avons fait un bout de discussion sur deux stands avant que je ne reprenne mon exploration là où je l’avais laissé.

Chez Foursquare, je n’ai goûté que les Velier Principia et Destino. Les autres Foursquare, Doorly’s et R.L. Seale’s, j’avais eu l’occasion de les déguster lors d’une soirée dégustation chez Excellence Rhum. J’ai donc préféré me réserver pour des choses que je ne connaissais pas. Et s’il y a une chose à dire sur ces Velier Foursquare, c’est un grand WHAOU. Magnifique, puissant, une aromatique complexe, mais qui arrive au fur et à mesure. Un délicieux petit voyage au nez comme en bouche.

Fair

Nous sommes passés par le Stand de Fair en suite. Une marque que j’ai appris à connaître cet été et que je trouve très intéressante pour son initiative. Nous avons dégusté plusieurs de leurs rhums. L’extra Old, le 5 ans, le XO Finish Acacia, mais surtout le Muscovado. C’est ce dernier qui m’a le plus étonné, surtout par sa conception. C’est du sucre de canne non raffiné provenant de l’Île Maurice (le Muscovado) qui est fermenté et en suite distillé. Cela donne un rhum blanc très original qui ni un rhum pur jus ni un rhum de mélasse. J’y ai retrouvé plus de marqueurs de la canne fraîche que de la mélasse. Très frais et fruité, il avait aussi de belles notes épicées. Une des plus belles découvertes de ce salon.

Longueteau

Avec la soirée dégustation Longueteau des Compagnons du rhum et le fait que je collectionne les blancs de la marque, c’est une distillerie que je commence à bien connaître et surtout que j’apprécie beaucoup. Je me suis donc contenté de déguster le Premium Schrubb et le Genesis ESB.

Je n’avais encore jamais eu l’occasion de déguster un Schrubb. C’est étonnant, le zeste d’orange est vraiment bien fait. C’est très plaisant au nez comme en bouche.

Celui qu’il ne fallait pas manquer, c’est le Genesis ESB. Aussi bien dans le verre que dans son marketing. Beaucoup comme moi attendions un autre batch du Genesis blanc. Mais Longueteau nous avait en fait préparé un ESB. Dévoilé il y a quelques jours sur les réseaux afin de préparer le Whisky Live, c’était un rhum que je ne pouvais pas louper. Et il envoie du lourd. Les watts sont bien plus marqués que pour la version blanc. Le boisé se mêle à des arômes de fruits rouges, fraise des bois qui est bien marquée et que j’ai bien aimée.

J.Bally

C’était la première fois que je dégustais des J.Bally. J’ai une bouteille du 3 ans dans ma collection, mais je ne l’ai pas encore ouverte. Je connais la marque, mais ce fut donc une totale découverte dans le verre. J’ai commencé par le blanc. Ma foi très sympathique. Je l’ai trouvé assez proche des Clément Canne Bleue, bien intégré et agréable en bouche.

Je me suis en suite porté sur le 7 ans pour avoir un petit compromis et ne pas faire toute la gamme. À ce moment-là, je commençais déjà à avoir le palais qui chauffe fort. Je l’ai beaucoup aimé, de jolies notes boisées, de l’orange et des fruits exotiques, de la passion et surtout des arômes iodés que j’ai retrouvés dans les autres J.Bally, excellent.

J’ai ensuite dégusté le Bally XO Carafe Héritage que j’ai trouvé bien plaisant. Il n’est pas trop puissant, ce qui laisse une bonne place aux arômes boisés et épicés. Il se déguste facilement, très agréable. Un très joli rhum.

J’ai fini mon exploration de J.Bally avec le Millésime 2000 et là encore, j’ai reçu une belle claque. C’est une puissante beauté. Les Watts sont puissants, mais très bien intégrés. Il y a un très beau boisé épicé et fruité avec de légères notes iodées. Les différentes notes arrivent de manière ordonnée les unes après les autres ce qui donne un sacré voyage. J’y suis resté un bon moment tellement je ne voulais pas lâcher ce parfum.

Saint James

Sur le même stand que J.Bally, il y avait aussi Saint James. J’y ai déjà consacré pas mal d’articles à cette distillerie. Notamment grâce à la soirée dégustation de Rhum Attitude. Mais ils ont tellement de produits qu’il y a toujours quelque chose à découvrir chez eux.

J’ai commencé par le Quintessence, vraiment un jus magnifique. Je suis resté 5 minutes sur le nez tellement le parfum m’a envoûté. Comme les suivants, il va mettre difficile de vous décrire vraiment ce que j’ai ressenti en les dégustant, car mon palais était bien anesthésié à ce moment-là. Les derniers verres, je les ai surtout savourés au nez.

J’ai également dégusté le 7 ans, 15 ans et le millésime 2001. De beaux bijoux au nez.

Karukera

C’est le dernier stand où j’ai dégusté des rhums. Car après, même mon nez n’en pouvait plus. J’aurais fini les dégustations avec 42 rhums et whiskies, ce qui est vraiment énorme.

Chez Karukera, j’ai dégusté le millésime 2008. Très intéressant au nez, de très belles notes boisées, un très joli parfum.

J’ai également dégusté la Cuvée Christophe Colomb. Je l’ai trouvé magnifique et très expressif malgré mon palais qui demandait stop.

J’ai fini en dégustant le Karukera l’Intense en Ti’punch avec juste un minuscule petit zeste de citron frais du pays. Ce citron était tellement puissant en arôme que le peu qu’il y avait dans le verre apportait déjà énormément. Juste un pur plaisir et une excellente manière de terminer mes dégustations pour ce salon.

Le reste du salon

Il y avait bien d’autres marques présentes à ce salon que j’ai parfois survolé ou d’autres où j’ai pris tout de même le temps de discuter même si je ne goûtais pas au produit. Celles que j’ai survolé Zacapa, Dictator, Pacto Navio, Abuelo, Soledade, Flor de Caña, Rum Nation, Plantation, New Grove, Chalong Bay, Savanna et Velier.

J’ai pris un peu plus de temps pour discuter avec les ambassadeurs d’autres marques qui proposaient des nouveaux rhums que je ne connaissais pas ou simplement parce que je ne connaissais pas la marque.

J’ai découvert Kirk and Sweeney, une marque qui propose des rhums de mélasse sans ajout de sucre ou autre qui semble très intéressante. Un grand désir de proposer des produits de qualité aux amateurs de bons rhums.

J’ai discuté avec l’ambassadeur de Santa Teresa qui m’a conté l’histoire de la distillerie, notamment le fort désir de réinsertion des prisonniers d’une prison locale. Des chocolats m’ont été offerts à déguster avec le rhum. Je testerais cela un de ces quatre.

Au stand Mount Gay, j’ai voulu en apprendre plus sur les deux bouteilles que je ne connaissais pas, le Master Select 1703 et le XO the Peat smoke expression. Deux jus qui me semblent très intéressants et dont je vous parlerais plus avant prochainement.

Hampden avait un sacrément beau stand pour mettre en avant sa nouvelle marque et ses propres rhums. Il y avait toujours un monde fou autour de leur stand.

J’ai terminé part le stand de Worthy Park sur lequel j’ai pas mal discuté avec l’ambassadeur qui était en fait un barman auquel Worthy Park avait fait appel pour pouvoir présenter la marque aux amateurs français. Nous avons parlé des petits bijoux de la marque, mais aussi de son bar à rhums situé dans Paris. J’ai l’adresse, j’y ferais certainement un tour prochainement pour découvrir.

Où retrouver le Whisky Live Paris sur internet

Conclusion

Voilà qui conclut mon passage au Whisky Live Paris. J’ai fait pas mal de belles découvertes. Il y avait plusieurs nouveautés en exclusivité pour ce salon et je ne me suis pas fait prier pour les découvrir. J’ai également pu récupérer quelques samples au passage, ce qui me permettra de vous faire quelques retours en note de dégustation les jours prochains.

Encore une expérience magnifique autour du rhum. C’est génial de pouvoir discuter de cette passion avec d’autres passionnés. Je vois bien malgré ma préparation que je ne suis pas encore totalement rodé pour ce genre d’évènement. Il faut bien 3 jours pour vraiment profiter au maximum de tout ce qu’il y a à découvrir et pouvoir faire quelques master class également.

Et vous, avez-vous été au Whisky Live ? Si oui, comment l’avez-vous vécu ?

Un rhum partagé est un plaisir décuplé.

N’oubliez pas, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

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